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Les Spécialistes CSMF appellent à une mobilisation générale des médecins libéraux les 1er et 2 décembre

Les Spécialistes CSMF appellent à une mobilisation générale des médecins libéraux les 1er et 2 décembre pour exprimer la colère des médecins libéraux et en particulier des spécialistes devant la menace de mesures coercitives et d’un ONDAM de ville indigent.

Non à l’obligation de Permanence des Soins en Etablissement des Soins (PDSES) avec risque de réquisition de l’ensemble des spécialistes libéraux y compris ceux exerçant en ville comme cela est prévu dans le PLFSS avec des astreintes dans toutes les spécialités.

Non au conventionnement sélectif comme cela est envisagé dans des projets de loi en cours d’élaboration.

Non à la médecine sans médecins comme le prévoit l’accès direct à certains professionnels de santé dans des projets de loi en cours de discussion.

Les Spécialistes CSMF demandent que les moyens suffisants soient mis dans la nouvelle convention pour pouvoir favoriser l’accès aux soins en reconnaissant la valeur de l’expertise médicale.

Les Spécialistes CSMF sont libéraux et responsables et font des propositions pour favoriser l’accès aux soins :

  • Hiérarchisation et valorisation des actes de consultation pour augmenter les files actives (voir plus de patients différents) en voyant moins souvent les mêmes patients.
  • Déploiement rapide des Equipes de Soins Spécialisées (ESS) pour répondre aux soins non programmés.
  • Favoriser la délégation de tâches de façon coordonnée.

Actuellement nos tutelles n’écoutent pas les médecins libéraux : Les Spécialistes CSMF appellent à la mobilisation les 1er et 2 décembre pour que la médecine libérale soit entendue.

Docteur Bruno Perrouty
Président Les Spécialistes CSMF

Contact presse : 06 42 26 63 73


L’accès aux soins se fera avec une médecine de proximité libérale et responsable pas avec des mesures coercitives.

20 octobre 2022

Le Projet de loi de finance de la Sécurité Sociale (PLFSS) est l’occasion pour un certain nombre de parlementaires de vouloir introduire des mesures coercitives visant les médecins libéraux de toutes spécialités.

Les Spécialistes CSMF rappellent les paroles de notre Ministre de la Prévention et de la Santé : « l’accès aux soins se fera avec la médecine libérale ou ne se fera pas ».

C’est en étant pleinement libérale que la médecine de proximité pourra être responsable et donc répondre aux attentes de nos concitoyens en termes d’accès aux soins.

La coercition est antinomique avec la médecine libérale. C’est pourquoi Les Spécialistes CSMF s’opposent à un conventionnement sélectif territorial, d’ailleurs rejeté par Monsieur le Ministre de la Prévention et de la Santé et par Monsieur le Directeur Général de la CNAM. Les médecins, et en particulier les médecins spécialistes de second recours, doivent avoir la liberté d’installation qui est une caractéristique de la médecine libérale. Ils ont en même temps la responsabilité de l’accès aux soins et une incitation à organiser dans les territoires la réponse à la demande de soins en particulier non programmés doit leur être proposée.

Les Équipes de Soins Spécialisées, portées par Les Spécialistes CSMF depuis plus de deux ans, sont la réponse à cette organisation territoriale : leurs missions-socles ont été définies par les groupes de travail de la CNAM (réponse aux soins non programmés et coordination de la prise en charge dans la ou les spécialités dans ce territoire). Par ailleurs, des mesures incitatives (tarifaires ou fiscales) doivent être mises en place pour des consultations avancées, que peuvent déployer les ESS, dans des territoires dépourvus d’une offre de soins dans ces spécialités.

Les Spécialistes CSMF s’opposent également aux mesures coercitives pour organiser la permanence des soins en établissements de santé (PDSES) ou en ambulatoire sur possible réquisition. Les amendements du PLFSS mélangent une PDSES territoriale, organisée avec des partenariats public-privé sur la base d’une concertation et d’un volontariat avec des mesures incitatives financières adaptées, et les soins non programmés relevant d’une organisation de l’activité des médecins avec des plages dédiées gérées ou non par des organisations de régulation.

Les mesures coercitives vont détourner nos jeunes confrères de la médecine libérale et aggraver ainsi les difficultés d’accès aux soins.

Laissons les médecins s’organiser en respectant leur liberté d’exercice et ils montreront qu’ils ont le sens des responsabilités dans le cadre de cette médecine libérale et responsable que Les Spécialistes CSMF défendent et veulent promouvoir !

Docteur Bruno Perrouty
Président Les Spécialistes CSMF

Contact presse : 06 42 26 63 73

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