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Les dix commandements pour la mise en place d’une Équipe de Soins Spécialisées (ESS)

21 novembre 2022

1- L’ESS sera conduite par un leader libéral qui saura susciter l’enthousiasme et fédérer les énergies pour s’organiser autrement dans les territoires.

2- Le projet sera travaillé par les spécialistes volontaires hors médecine générale pour aboutir à un texte consensuel traduisant une volonté de réorganisation territoriale et de coordination ville-ville et ville-hôpital.

3- L’objectif principal sera clairement défini afin de répondre à une demande populationnelle dans le cadre de soins non programmés ceci très rapidement, parallèlement aux autres objectifs (mise en place de parcours de soins, stage, prévention, formation médicale, maitrise de stage pour les jeunes spécialistes…).

4- Les consultations avancées font partie de l’objectif principal de l’ESS. Il s’agit de consultations avancées itératives souvent hebdomadaires avec un roulement de praticiens dans les zones sous-denses ou dépourvues de ressources de cette spécialité. La dénomination correspond à un exercice multisite.

5- L’ESS se développera dans un premier temps dans le territoire puis le département et en dernier lieu en régional en fonction des besoins de santé à partir d’une plateforme numérique et en faisant appel à la télémédecine.

6- La forme juridique sera précisée le plus souvent représentée par une association Loi 1901 mais d’autres formes juridiques pourront être étudiées.

7- Le rapprochement avec les différentes structures d’exercice collectif sera mis en place dans le cadre d’une communication permanente avec la rédaction de contrats de partenariat mais aussi avec le secteur hospitalier.

8- Une lettre d’information de l’état d’avancement du projet sera rédigée de façon trimestrielle parallèlement à une communication vis-à-vis des professionnels de santé du territoire qui sera activée de façon permanente.

9- Le financement du budget d’amorçage sera précisé et implémenté en fonction de l’évolution de l’ESS dans sa capacité à coordonner, à rassembler les professionnels de santé et à s’étendre dans les territoires pour répondre aux besoins de la population.

10- Les premiers éléments d’évaluation nous permettront d’affiner au mieux le projet à partir des points forts et des points à améliorer et de préparer l’avenir parallèlement à la mise en place du SAS.


Il faut sauver le soldat OPTAM

10 octobre 2022

La mise en place de l’OPTAM et de l’OPTAM -CO avait permis dans le cadre de la précédente convention médicale de répondre en partie à la demande de modération des dépassements de la part de nos tutelles.

Les Spécialistes CSMF demandent toujours un espace de liberté tarifaire pour tous avec une solvabilisation des dépassements par les complémentaires, en particulier dans la cadre d’un contrat qui serait accessible pour les médecins acceptant de faire des consultations avancées dans les déserts médicaux.

Ils demandent également que les cotations des actes soient identiques quel que soit le secteur d’exercice car le système actuel ne pénalise que les patients.

Ceci dit l’OPTAM pouvait apparaitre comme un moindre mal mais le mécanisme mis en place dès le début qui modifiait les règles du jeu en cas de revalorisation tarifaire a eu raison de cet outil. Les contrats envoyés à nos confrères avec une diminution des taux de pourcentages de dépassement autorisés et la modification du pourcentage d’actes pouvant être concernés par ces dépassements fait perdre toute pertinence à ce contrat.

Il en résulte un retour de nos confrères vers le secteur 2 avec des dépassements qui seront plus conséquents surtout dans une période d’inflation importante et s’il n’y a pas de majoration nette des actes de consultations.

Encore une fois ce sont les patients qui seront les grands perdants.

Les Spécialistes CSMF demandent que, sans attendre la nouvelle convention qui devra redéfinir l’OPTAM comme l’a promis Mme Marguerite Cazeneuve aux Universités d’été de la CSMF, tous les contrats d’OPTAM et OPTAM-CO retrouvent immédiatement les valeurs d’avant l’Avenant 9 pour garder une certaine pertinence et qu’ils permettent à nouveau une modération des dépassements.


L’exercice libéral en établissement de santé en péril.

5 septembre 2022

Les spécialistes libéraux exerçant en établissement de santé font face depuis deux ans à une situation très difficile mettant en danger leur capacité à prendre en charge nos concitoyens alors qu’ils assurent plus de 50% des interventions et participent de façon déterminante à la prise en charge des pathologies médico-chirurgicales.

La crise sanitaire dans un premier temps a conduit à des fermetures administratives parfois excessives et surtout non concertées et ensuite alors qu’il fallait rattraper un retard dans la prise en charge des patients dont les interventions ont été retardées avec parfois une perte de chance certains établissement n’ont rouvert que très progressivement les blocs opératoires.

La perte d’activité des spécialistes libéraux n’a initialement pas été compensée et seule une partie des charges à été prise en charge dans la première version du DIPA.  La seconde version plus adaptée ne sera versée que de façon différée. Durant cette même période les établissements avaient une compensation complète de leur CA expliquant en partie une diminution d’activité de certains établissements

Le Ségur de la santé a oublié la médecine libérale et la gestion des établissements de santé qui est souvent assurée par des  groupes souvent émanation d’investisseurs n’ayant pas de lien direct avec les soins entraine actuellement une situation très compliquée avec des fermetures de lits, voire de services en particulier d’urgence par manque de personnel car il existe maintenant un déséquilibre entre les rémunérations du personnel paramédical dans les établissements de santé publics et privés.

Les Spécialistes CSMF demandent que sans délai les responsables des établissements de santé privés et les tutelles trouvent les moyens de faire fonctionner les établissements privés à leur pleine capacité pour que les spécialistes libéraux exerçant dans ces cliniques puissent délivrer les soins nécessaires sans restriction en lien avec des contraintes administratives ou budgétaires.

La santé de nos concitoyens doit passer avant toute autre considération et on ne peut plus déprogrammer ou repousser des prises en charge médico-chirurgicales sans mettre en péril la composante libérale de notre système de santé et par la même l’accès aux soins des français.


La CSMF salue la nomination du Dr François Braun au Ministère de la Santé

11 juillet 2022

La CSMF salue la nomination de François Braun en qualité de Ministre de la Santé et de la Prévention. Cette nomination témoigne d’une politique d’ouverture avec l’ensemble des parties prenantes de notre système de santé. Le Ministre François Braun porte des valeurs de confiance et de responsabilités, autrement dit des valeurs de droits et de devoirs énoncées par la CSMF au cours de ces derniers mois. Son sens de l’écoute a été salué lors de la récente mission flash. Cette écoute et le pragmatisme de ce médecin de terrain seront nécessaires pour faire évoluer notre système de santé tant en matière d’accessibilité aux soins que dans le virage de la prévention et la prise en compte de la qualité de notre exercice. La CSMF salue également la nomination à la fonction de Ministre déléguée en charge de l’organisation territoriale et des professions de santé de Madame Agnès Firmin-Le Bodo.

La CSMF demande à François Braun des mesures concrètes pour que les conclusions de la mission flash trouvent une application immédiate, adaptée à chaque territoire. Cette demande concerne en particulier les astreintes des médecins généralistes en début de soirée et le samedi et les astreintes des autres médecins spécialistes exerçant en établissement.

La CSMF attend de notre Ministre une lettre de cadrage claire et ambitieuse pour négocier avec l’assurance maladie une convention médicale à la hauteur des enjeux de la nation en matière de santé.

Dr Franck Devulder – Président de la CSMF


Crise des Urgences
Les propositions de la CSMF

15 juin 2022

  1. Information de la population
  2. Régulation
    – Le SAS doit être étendu à tout le territoire
    – Cela nécessite de renforcer es équipes de régulateurs et d’effecteurs
    – Une juste rémunération est un facteur essentiel. Nous proposons de partir des tarifs qui ont motivé les médecins dans les expérimentations SAS (125 €/h pour les régulateurs et une majoration MRT pour les effecteurs après régulation par le SAS ou le 15
  3. Valoriser la télémédecine
    – Téléconsultations et téléconsultations assistées
    – Téléexpertise
    – Télésurveillance
  4. EHPAD
    La téléconsultation assistée doit être la règle avant tout adressage dans un service d’Urgence
  5. Favoriser les entrées directes dans les services hospitaliers des patients qui y sont habituellement suivis
  6. PDSA et PDSES :
    – Valorisation financière des astreintes (450 €/12h)
    – Extension des lignes de PDSA et de PDSES à toutes les spécialités sur tout le territoire
    – Concentration des moyens des services d’Urgence sur un même territoire
    Obligation territoriale collective (mais totale opposition à l’obligation individuelle)
  7. Valorisation des actes visant à améliorer le soin non programmé
    – MRT
    – MCU : à passer de 48h à 5 jours ouvrés / utilisable avec les actes techniques
    – Associations des actes cliniques et techniques
  8. Mise en place d’équipes composées d’un(e) infirmier(e) et d’un(e) ambulancier(e)/aide-soignant(e)
    – Objectif : permanence de soins non programmés et gestion des petites urgences 15h/24 dans un bassin de population de 10 000 habitants
    – Méthode : régulation médicale par le SAS et téléconsultation assistée systématique
  9. Lutte contre le mercenariat médical

L’exercice libéral en établissement de santé en péril

23 mai 2022

Les spécialistes libéraux exerçant en établissement de santé font face depuis deux ans à une situation très difficile mettant en danger leur capacité à prendre en charge nos concitoyens alors qu’ils assurent plus de 50% des interventions et participent de façon déterminante à la prise en charge des pathologies médico-chirurgicales.

La crise sanitaire a, dans un premier temps, conduit à des fermetures administratives, parfois excessives et surtout non concertées. Ensuite, alors qu’il fallait rattraper un retard dans la prise en charge des patients dont les interventions ont été retardées avec parfois une perte de chance, certains établissements n’ont rouvert que très progressivement les blocs opératoires.

La perte d’activité des spécialistes libéraux n’a initialement pas été compensée et seule une partie des charges a été prise en charge dans la première version du DIPA. La seconde version, plus adaptée, ne sera versée que de façon différée. Durant cette même période les établissements avaient une compensation complète.

Le Ségur de la santé a oublié la médecine libérale et la gestion des établissements de santé par des groupes, souvent émanation d’investisseurs n’ayant pas de lien direct avec les soins, entraine actuellement une situation très compliquée : fermetures de lits, voire de services, en particulier d’urgence, par manque de personnel. En effet, il existe maintenant un déséquilibre entre les rémunérations du personnel paramédical dans les établissements de santé publics et privés.

Les Spécialistes CSMF demandent que, sans délai, les responsables des établissements de santé privés et les tutelles trouvent les moyens de faire fonctionner les établissements privés à leur pleine capacité pour que les spécialistes libéraux exerçant dans ces cliniques puissent délivrer les soins nécessaires sans restriction en lien avec des contraintes administratives ou budgétaires.

La santé de nos concitoyens doit passer avant toute autre considération. On ne peut plus déprogrammer ou repousser des prises en charge médico-chirurgicales sans mettre en péril la composante libérale de notre système de santé et par la même l’accès aux soins des français.


Macron – Le Pen : comment perçoivent-ils la Santé ?

20 avril 2022

Le programme d’Emmanuel Macron à sa réélection fixe 3 objectifs majeurs en matière de santé.

1/ La lutte contre les déserts médicaux et ainsi favoriser l’accès aux soins. Pour cela il envisage de :

  • Mettre en place la 4ème année d’internat pour les médecins généralistes dans les zones sous-dotées,
  • Généraliser les assistants médicaux,
  • Désigner un pharmacien ou un infirmier référent pour certains actes simples,
  • Assurer des permanences ponctuelles et le recours à davantage de télé-expertise et de téléconsultations,
  • Améliorer l’accès aux urgences
  • Donner de la liberté aux territoires pour décloisonner les relations entre l’hôpital, les maisons de santé publique et la médecine de ville.

Mais c’est aussi poursuivre le sauvetage de l’hôpital avec un plan de recrutement d’infirmiers et d’aides-soignants, humaniser l’hôpital en allégeant les charges administratives pour les soignants, donner plus de responsabilités aux paramédicaux et accorder une place centrale aux médecins dans la gouvernance.

2/ La prévention : une priorité pour améliorer la santé publique

Sur les femmes, les enfants, l’ensemble des publics vulnérables et en particulier les personnes âgées. L’objectif d’Emmanuel Macron est de bâtir une politique de santé globale, prenant en compte l’ensemble des déterminants de santé, et incluant santé humaine, santé animale et santé environnementale.

3/ Poursuivre les efforts pour la médecine de ville et de l’hôpital

Citons également l’innovation santé et le maintien de l’autonomie qui font parties de ses propositions. Il veut investir dans la recherche et l’innovation. Deux mesures ressortent de son programme santé : relocaliser en France la production de médicaments et continuer à développer 20 biomédicaments et biotechnologies (notamment contre les cancers), ainsi que des technologies nouvelles comme les exosquelettes. Et l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap sont également au cœur de son programme.

Enfin concernant l’avenir de la complémentaire santé, Emmanuel Macron a indiqué ne pas être favorable au projet de « Grande Sécu ». En faveur d’un modèle pluriel il préfère privilégier la stabilité organisationnelle.

Du côté de Marine Le Pen la refonte de l’accès aux soins est au cœur de son programme santé. L’une de ses grandes promesses est une revalorisation salariale de « 10% de plus que ce que prévoit le Ségur » pour les infirmiers.

Elle envisage également de :

  • Lutter contre les déserts médicaux en revoyant l’intégralité de l’aménagement des territoires français. Elle prône la dé métropolisation pour un rééquilibrage entre les campagnes et les grandes métropoles afin de résoudre les problèmes de la fracture sanitaire. Pour inciter les médecins à s’installer en campagne elle souhaite mettre en place une rémunération de la consultation modulées selon le lieu d’installation et en parallèle ouvrir un nombre de place suffisantes dans les facultés de médecine.
  • Redonner des moyens aux hôpitaux en suspendant les fermetures de lits prévues, en améliorant le financement des hôpitaux en remettant en place la dotation globale de fonctionnement, en confiant la gestion des hôpitaux aux préfets de région, en supprimant les ARS et en proposant de fixer un plafond de 10% de personnel administratif dans les hôpitaux pour recruter davantage de personnel soignant.
  • Désengorger les urgences en renforçant significativement le personnel, en élargissant les tâches confiées aux pharmaciens, aux sage-femmes, aux infirmiers et aux assistantes sociales. Elle souhaite également organiser un partenariat entre les services d’urgence et les cabinets médicaux libéraux qui prendraient en charge les patients qui ne relèvent pas des urgences mais qui attendent tout de même une réponse médicale. Et enfin augmenter le nombre de maisons et de centres de santé pour couvrir entièrement les besoins de la population.
  • Repenser les urgences gériatriques avec la création d’un parcours de soins particulier.

Concernant la complémentaire santé, Marine Le Pen s’oppose à toute forme d’étatisation de la Sécurité Sociale et rappelle que les Français sont très attachés au modèle mutualiste tout en précisant qu’il sera nécessaire de lutter contre les frais de gestion qu’elle juge excessifs. Pour l’autonomie des personnes en situation de handicap elle propose l’inscription dans la Constitution de la lutte contre le handicap et la discrimination. Elle souhaite s’engager pour garantir un revenu digne aux personnes en situation de handicap et modifier ainsi plusieurs règles de l’AAH. Côté prévention elle propose de donner plus de place à cette dernière, notamment grâce aux visites médicales scolaires qui redeviendraient systématiques.


Nouveau président de la CSMF

29 mars 2022

Le 12 mars 2022 le Dr Franck Devulder a été élu, à l’unanimité, par ses pairs à la présidence de la CSMF lors de l’assemblée statutaire. Successeur naturel au Dr Jean-Paul Ortiz, Franck Devulder démontre sa capacité à rassembler et à avancer unis.

C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour celui dont la vie est marquée par l’engagement au service de ses confrères et la défense d’une médecine libérale et sociale. Sa rencontre avec Claude Maffioli, alors président de la CSMF, et Jean-François Rey, lui fait découvrir le monde syndical. A l’échelle de sa verticalité avec le SYNMAD, dont il est le président depuis 2015, mais il fut également vice-président de la Fédération des Spécialités Médicales, président du CNP d’hépato-gastro-entérologie de 2014 à 2017 et, en 2020, il relève le défi de recréer les Spécialistes CSMF, dont il fut le président jusqu’à son élection à la tête de la CSMF. Son investissement pour le monde médical l’emmène aussi vers la formation continue, il sera secrétaire général de l’AFORSPE pendant plusieurs années.


2014 – 2022 : l’essentiel des années Ortiz en 10 points

21 février 2022

Jean-Paul Ortiz Président de la CSMF a décidé de ne pas se représenter pour un nouveau mandat, c’est l’occasion de nous remémorer les dix dates clés de sa présidence.

Mars 2014 : Jean-Paul Ortiz (jusqu’à présent président de l’URPS Languedoc-Roussillon) succède à Michel Chassang à la tête de la CSMF

Mars 2015 : baptême du feu pour le nouveau président de la CSMF qui mobilise ses troupes dans la grande manifestation des 50 000 professionnels de santé contre la réforme du ministre de la Santé Marisol Touraine.

Octobre 2015 : élections aux URPS : la CSMF reste leader ! Elle est largement première dans le Collège des Spécialistes et 3e chez les AOC et Généralistes.

Août 2016 : la CSMF refuse de signer la convention qui sera malgré tout appliquée à cause de la signature de MG France, le Bloc et la FMF.

Mars 2017 : départ de Marisol Touraine du ministère de la Santé, arrivée d’Agnès Buzyn. Les conditions sont réunies pour une reprise du dialogue avec le ministère et la CNAM.

Mai 2018 : la ministre de la Santé accepte de faire quelques concessions, à la demande de la CSMF, ce qui lui permet de revenir dans la convention.

Janvier 2020 : scission et création des Spécialistes CSMF. L’Umespé « se transforme » en AVENIR SPE pour aller rejoindre Le Bloc. Franck Devulder, entouré de fidèles spécialistes, crée un nouveau syndicat de médecins spécialistes. Ils ont 16 mois pour préparer les élections aux URPS.

Mars 2020 : la CSMF se met en mode gestion de crise pour faire face à l’épidémie du COVID et aider les médecins sur le terrain.

Mars 2020 : le projet de rénovation de la CSMF, présenté en 2017, est enfin validé et mis en œuvre : la CSMF décide de devenir un syndicat de défense et de service pour les médecins libéraux.

Avril 2021 : élections au URPS. La CSMF demeure toujours le 1er syndicat de France ! Les Spécialistes participent amplement à ce succès en terminant second mais derrière une alliance syndicale, organisme bicéphale dont on ne sait la durée et l’avenir.
Les Spécialistes CSMF auraient pu envisager la 1ère place s’il n’y avait pas eu la fusion avec le Collège des chirurgiens, où Le Bloc est très majoritaire.


Déprogrammations, encore et toujours…

24 janvier 2022

Depuis le début de l’année, les ARS mettent la pression aux établissements de santé afin de déprogrammer les activités chirurgicales et médicales qui peuvent l’être. L’objectif, bien évidemment, est de mettre à disposition, au cas où il y aurait un afflux de malades, un maximum de lits de réanimation pour faire face au raz-de-marée attendu à cause des contaminations liées au variant omicron.

Pour ne rien arranger les établissements privés de santé sont déjà sous tension sur les ressources humaines, en particulier avec les infirmiers qui doivent faire face au pic épidémique de la grippe, mais aussi à des équipes affaiblit par la fatigue et les contaminations COVID qui n’épargnent pas le personnel médical.

L’Institut Pasteur vient d’annoncer que la vague omicron sera à son paroxysme fin janvier, début février, nous en sommes donc qu’au début.

Selon les ARS les seules interventions préservées pour l’instant relèvent de quelques spécialités comme la cardiologie, les greffes, la chirurgie cardiaque, la pédiatrie et la néphrologie.

Face à ce constat, auquel ont déjà été confrontés les médecins spécialistes, nous avons demandé deux mesures prioritairement :

  • Les décisions concernant la déprogrammation ne doivent pas être prises de manière unilatérale par les ARS, mais de façon concertée avec les médecins, les commissions médicales d’établissement et les directions de cliniques privées, car à l’évidence, après la crise sanitaire, les patients demanderont des comptes à leurs médecins, pas aux ARS.
  • Le dispositif DIPA 5 sur décembre 2021 et janvier 2022 doit garantir une rémunération au moins égale à 80% des honoraires liés à l’activité versés par l’Assurance Maladie aux médecins conventionnés concernés sur la période de référence.
    Sous réserve des dispositions du décret d’application à paraître, la prorogation du dispositif se fera selon les modalités suivantes :
    – Remontées par les ARS d’une liste des établissements concernés par les déprogrammations avec les activités ciblées (établissement situé dans une région où la tension hospitalière est supérieure à 50% et dont l’activité est significativement impactée)
    – Transmission d’une demande du PS avec validation de l’établissement confirmant que l’activité a été impactée par les déprogrammations. Pour se faire, un courrier type de demande sera prochainement diffusé et devra être transmis dans un délai imparti à l’issue de la période de référence à une adresse mail dédiée. Après validation de votre éligibilité et du calcul du montant par la Caisse d’Assurance Maladie, l’aide vous sera versée à M+6.

L’équipe de soins spécialisés en cardiologie Ile de France ESSC – résumé

15 décembre 2021

L’équipe de soins spécialisés en cardiologie (ESSC) est une organisation de ville, regroupant des cardiologues libéraux (2ème recours), développée en lien avec les acteurs du 1er recours (médecine générale/MG, CPTS, MSP, CDS, SAMU, SAU,… et tous les autres acteurs ville-hôpital), pour améliorer l’accès à l’expertise cardiologique en ville, en cas d’indisponibilité du cardiologue traitant. La 1ère étape est de mettre en place une ESSC « pilote » dans 2 départements : 75 et 94. 

Objectif : faciliter l’accès à l’expertise cardiologique en ville, dans le 75 et le 94, y compris en urgence pour améliorer la qualité de la prise en charge cardiologique, réduire le recours au SAU, diminuer les délais de RDV.

Moyens 

  • Consultation non programmée de cardiologie libérale par un cardiologue de l’ESSC, en présentiel (dans son cabinet), exerçant dans le 75 ou le 94, à proximité du domicile du patient, 
  • Téléconsultation immédiate entre le patient, +/- le MG et le cardiologue de l’ESSC, 
  • Téléexpertise cardiologique +/- différée par rapport à la consultation avec le MG.

4 cardiologues de l’ESSC sont disponibles pour commencer la télémédecine.

Méthode 

  • Acteurs
    • Le médecin coordonateur de l’ESSC,
    • Les cardiologues de l’ESSC,
    • Les acteurs de 1° recours.
  • Solution informatique qui apportera
    • Les outils de communication nécessaires à l’ESSC (visio),
    • Des outils informatiques pour l’échange, le partage et le stockage de données dans le respect de la protection et de la sécurité des données personnelles de santé.
  • Organisation
    • Le médecin coordonnateur de l’ESSC recevra les appels des acteurs de 1° recours aux jours et heures ouvrés (9h-19h),
    • Il proposera en lien avec le demandeur, la meilleure solution pour accéder à l’expertise cardiologique, après avoir vérifié l’indisponibilité du cardiologue traitant.
  • Communication (pour transmettre aux acteurs de 1er recours le moyen de contacter l’ESSC).
  • Evaluation : indicateurs d’organisation, de fonctionnement et de résultats.
  • Modèle économique
    • Seul le médecin coordonnateur de l’ESSC « pilote » sera financé par l’ARSIF,
    • Les autres interventions médicales sont financées dans le droit commun.

Perspectives

  • Déploiement de l’ESSC à toute l’IDF,
  • Elargissement des objectif avec notamment le développement d’une organisation territoriale intégrant l’ESSC pour améliorer le parcours du patient insuffisant cardiaque chronique (télésurveillance, ETP,…) et le dépistage précoce des facteurs de risques vasculaires (FDRV) et leur prise en charge et pour réduire l’incidence des maladies cardio-vasculaires chroniques.

L’ESSC apparait comme une organisation indispensable pour développer l’offre cardiologique de ville de proximité et renforcer l’offre de 1er recours. La coopération entre l’ESSC et les structures de 1ers  recours permettra aussi de développer ensemble les parcours de soins des patients cardiologiques chroniques et le dépistage précoce et la prise en charge des FDRV. Cette coopération permettra progressivement de sortir les cardiologues libéraux d’un exercice isolé.


La délégation des tâches ; jusqu’où ?

8 novembre 2021

La crise sanitaire du COVID a, et va changer, les rapports entre les médecins et les autres professionnels de santé d’une manière qui semble irréversible malgré l’opposition des médecins libéraux et les généralistes en particulier.

Depuis quelques mois déjà les infirmiers peuvent réaliser des vaccinations contre le COVID et la grippe, les infirmiers en pratique avancée ont été mis en place avec des prérogatives qui leur permettent de prescrire sous certaines conditions. Les masseurs kinésithérapeutes ont un accès direct pour promulguer des soins à leurs patients pour des entorses ou des lombalgies. Et les pharmaciens peuvent vacciner, héberger des cabines de téléconsultation dans leurs officines, pratiquer le TROD angine et ils ont obtenu le droit de substitution pour les génériques. Mais aussi les pharmaciens deviennent des pharmaciens correspondants et peuvent délivrer des molécules jusqu’alors prescrites par des médecins.

Ce n’est plus une délégation de tâches mais un transfert de compétences, car ces actes ne se font pas toujours à la demande du médecin.

Que faut-il retenir de cette profonde mutation :

1/ Les pouvoirs publics veulent privilégier l’accès aux soins pour tous, le quantitatif passe avant le qualitatif.

2/ Les contours métiers ne sont pas redessinés par les professionnels de santé mais ils le sont par le Ministère de la Santé et la CNAM (car derrière la délégation de tâches il y a en réalité un transfert de compétences…).

3/ Les pouvoirs publics passent outre les mécontentements des médecins libéraux et par ce biais ils les incitent à travailler en inter-pro dans les MSP, les équipes de soins primaires, les CPTS et les autres centres de santé, sinon il y aura une certaine forme de sanctions pour celles et ceux qui ne rentreront pas dans le cadre.

4/ Les pouvoirs publics veulent recentrer les médecins généralistes sur leurs expertises sans pour autant la rémunérer à son juste prix.

Et pour les médecins spécialistes ?

Si, jusqu’à présent, ils ont été épargnés, il y a fort à parier que cette mutation les concernera prochainement, sauf s’ils anticipent les attentes de la population en proposant une nouvelle offre de soins.

Réfléchir à l’organisation de l’offre de soins est encore et toujours une priorité pour les Spécialistes CSMF.


Ouvrez les yeux !
Projet de loi à l’encontre de la santé de vos yeux, les ophtalmologues s’unissent pour vous défendre

13 octobre 2021

Nous vous sollicitons car nous avons besoin de votre soutien : un projet de loi qui sera proposé au vote mi-octobre risque de dégrader la santé de vos yeux. Voilà les propositions du gouvernement :

  • Première prescription transférée aux orthoptistes (auxiliaires de santé) des lunettes et des lentilles en accès direct, sans examen médical, c’est- à-dire même chez un patient qui n’a jamais vu de médecin ophtalmologiste.
  • Dépistage transféré aux orthoptistes dès le plus jeune âge, sans supervision médicale : dépistage de l’amblyopie chez nos enfants mais aussi de pathologies chez nos parents avant l’entrée en Ehpad sans consultation auprès d’un médecin.

Pour rappel, les orthoptistes ont une formation en rééducation visuelle qui dure 3 ans. Rien ne les prépare dans leur formation à s’occuper seuls de patients ! Ils prennent des mesures de l’œil mais ne sont pas formés à leur analyse. Les ophtalmologistes ont une formation médicale et chirurgicale axée sur le dépistage et la prise en charge de pathologies ophtalmologiques résultat de 6 ans de formation spécialisée prolongeant un tronc commun médical de 6 ans. Nous souhaitons continuer le travail ensemble, nos deux professions sont complémentaires.

Ce projet de loi vise à priver une partie de la population de soins médicaux pour leurs yeux.

Le risque sanitaire est énorme pour la santé visuelle : sous-diagnostic de pathologies oculaires : 10 à 15 % des consultations de renouvellement de lunettes permettent de diagnostiquer à temps une maladie. Cela reviendrait à attendre un accident vasculaire cérébral avant de traiter une hypertension artérielle !

Cela va favoriser l’apparition de pathologies à un état très avancé (glaucome agonique, atteintes irréversibles du diabète, kératocône…) et des complications liées aux lentilles car de nombreuses pathologies ne sont pas symptomatiques et d’évolution insidieuse (Tension dans l’œil, DMLA, glaucome à pression normale, mélanome et cancer oculaire…) : les orthoptistes ne sont pas formés au dépistage de ces maladies cornéennes, rétiniennes, papillaires.

Il est ainsi possible avec cette réforme que les patients ne voient aucun ophtalmologiste tout au long de leur vie et qu’ils consultent à des stades avancés et irréversibles : ce que nous voyons déjà trop souvent.

Nos délais de consultation ont été́́ fortement réduits (augmentation du numérus clausus, travail aidé) comme l’attestent les plateformes de prise de rendez-vous en ligne. En revanche le délai de rendez-vous chez un orthoptiste est considérable dans certaines régions (rééducation orthoptique, champ visuel, bilan orthoptique) et sera forcément augmenté par le vote de cette loi.

L’ensemble des ophtalmologues de toutes les générations et de tous les modes d’exercice sont aujourd’hui dans l’incompréhension totale de ce projet de loi.

Contact : anjo.asso@gmail.com / Lien de la pétition : https://chng.it/XQ5GwPhKjJ


Avenant n°9 : les plus et les moins

20 septembre 2021

Le 28 juillet dernier, la CSMF a signé l’avenant n°9 à la convention médicale. Quel en est le constat pour les médecins spécialistes ? Ce constat est d’abord positif en ce qui concerne les mesures tarifaires attendues depuis bien trop longtemps. Nous avons décidé de porter haut et fort la nécessité de revaloriser l’APC de 5 euros, le portant à 55 euros pour toutes les spécialités. C’est un acte fort qui concerne de très nombreuses spécialités médicales et chirurgicales et qui s’inscrit dans la nécessaire coordination entre les médecins généralistes et les médecins spécialistes. Nous avons également obtenu, enfin, une revalorisation des spécialités médicales le plus souvent en bas de l’échelle de revenus des médecins. C’était une revendication très ancienne de la branche “spécialistes” de la CSMF. Ces avancées tarifaires concerneront la psychiatrie, la pédiatrie, la gynécologie médicale et l’endocrinologie. Ces mesures tarifaires concernent également un dispositif d’intéressement des médecins prescripteurs de médicaments biosimilaires. Vous en trouverez le détail dans la fiche jointe. Enfin, nous sommes fiers d’avoir été le seul syndicat aux côtés de nos confrères et amis des DROM pour qui, contre vents et marées, nous avons obtenu une revalorisation des actes de la CCAM.

Si ces mesures tarifaires sont significatives, cet avenant nous laisse cependant un goût un peu amer. Il intervient après un engagement sans pareil de l’ensemble des médecins qui ont fait face avec courage et dignité à la pandémie à Covid19. Il intervient à quelques mois de la signature d’un Ségur de la santé où les milliards sont tombés pour la nécessaire restructuration de l’hôpital public. Nous aurions tant espéré que cet avenant soit la première pierre de la mise en œuvre de mesures structurelles nécessaires à l’évolution de la médecine libérale. Les mesures tarifaires sont là certes, mais après combien d’années de blocage ? … Des spécialités médicales ont été purement et simplement oubliées. C’est le cas des neurologues dont l’APY, acte de coordination qu’ils partagent avec les psychiatres, est resté au point mort. Mais c’est aussi le cas des rhumatologues, souvent moins concernés par l’APC, qui attendaient, comme d’autres verticalités, des avancées sur l’association d’un acte clinique et d’un acte technique, source d’économie et d’un meilleur accès aux soins. Il nous faudra attendre 2023 et la prochaine convention médicale au dire de l’Assurance Maladie qui s’est engagée à étudier attentivement cette requête des Spécialistes CSMF.  Les mesures concernant la téléconsultation et la téléexpertise nous donnent quelques espoirs mais comment imaginer que les médecins spécialistes utilisent la téléexpertise de façon massive pour 20 euros ? Elle est pourtant tellement nécessaire à l’amélioration de la qualité des soins et de l’offre de soins. Comment ne pas regarder avec une certaine amertume l’absence de prise en compte d’une consultation de synthèse des patients souffrant de pathologies chroniques en ALD suivis par les médecins spécialistes dans le volet numérique de cet avenant. Comment enfin ne pas s’étonner de l’absence de mesures concrètes donnant aux médecins spécialistes un intérêt à agir pour mettre en œuvre des équipes de soins spécialisés tellement nécessaires pour régler les difficultés de l’offre de soins en médecine spécialisée dans des territoires chaque jour plus nombreux.

Alors oui, cet avenant n°9 apporte des mesures tarifaires que nous attendions de longue date. Oui, la CSMF en le signant s’est engagée pour l’avenir et la convention 2023. Mais nous n’oublierons pas que cette convention devra largement repenser les bases de notre organisation pour donner aux médecins spécialistes les moyens d’une réforme structurelle qui ne peut plus attendre et dont nous avons besoin.


Ma Santé sent la chlorophylle
Université d’été : du Cabinet 2030 au Cabinet vert

29 juin 2021

Le Cabinet 2030 a pour ambition de soigner plus et de soigner mieux tout en préservant la qualité de vie des médecins. A l’évidence et à chaque fois que cela sera possible, le Cabinet 2030 sera un cabinet vert !

Évidemment l’environnement est la clé d’une meilleure santé !
Mais le sujet est vaste, il touche la qualité de vie des soignants et des patients, cela concerne également les pratiques de gestion, de contrôle et de prévention des facteurs environnementaux, ainsi que les éléments qui nous entourent comme l’eau, l’air, les sols et l’ensemble des activités liées en particulier à l’industrialisation, à l’urbanisation ou à l’utilisation des nouvelles technologies.

Bien évidemment la qualité de nos aliments, que certains nomment les alicaments, est aussi essentielle à notre bien-être et à notre santé.

Le Cabinet 2030 est aussi une conception architecturale qui prend en compte le respect de ce que nous sommes, car plus qu’un cabinet vert, il est une philosophie qui place le médecin et le patient au centre de toutes les préoccupations. La société est en attente d’une autre vie, de nouvelles recettes, d’une meilleure interopérabilité entre toutes nos vies, qu’elle soit familiale, professionnelle et autres… C’est l’héritage que nous lèguera le COVID-19. Voilà pourquoi santé et environnement sont dorénavant liés.

En réalité le Cabinet vert c’est surtout la prise en compte de l’écoute de ce qui nous entoure, de nos sens et de la mise en œuvre de nouvelles pratiques qui seront proposées. A l’Université d’été de la CSMF les tables rondes et les différentes formations qui vous y seront proposées iront dans ce sens.

N’attendez plus, inscrivez-vous dès aujourd’hui https://www.csmf.org/universite-ete-csmf-2021/ 

Les travaux de la maison de tous les médecins libéraux, c’est parti !

18 mai 2021

Fin juin la CSMF quittera ses locaux historiques du 79 rue de Tocqueville dans le 17ème arrondissement pour migrer, durant les travaux, à quelques centaines de mètres, dans des bureaux loués par la société Klésia.

La CSMF fait actuellement ses cartons et s’organise afin de continuer, le plus normalement possible, son activité durant cette période.

Comme annoncée avant les élections, la rénovation est en marche, les élections sont passées, la CSMF demeure le 1er syndicat de France de médecins libéraux, malgré la scission connue et forte de ce capital la CSMF doit ouvrir une nouvelle voie dans le syndicalisme.

Un syndicalisme de services, un syndicalisme force de propositions pour nos adhérents et qui se construit autour de nos trois piliers que sont l’innovation, l’expertise et la formation.

Les bureaux de la rue de Tocqueville deviendront, dès l’inauguration, les nouveaux locaux de la maison de l’excellence de la médecine libérale. Une maison ouverte à tous les médecins libéraux qui donnera le « La » de cette rénovation.

Il faut d’ores et déjà penser à vous « emparer » de cette future maison, car c’est à nous, médecins, quelle que soit notre spécialité, avec nos amis généralistes, que reviendra le devoir de la faire vivre au quotidien.

Cette maison accueillera l’administration de la CSMF, un incubateur de Start-up, un service de formation innovant, des lieux de rencontre pour favoriser nos échanges, le Cabinet virtuel 2030 et la Maison de l’Innovation de la Médecine Spécialisée, sans oublier un espace pour créer de nouvelles initiatives…

Afin que le projet irrigue tous les territoires de France, la caravane de l’innovation de la CSMF ira à la rencontre des médecins pour promouvoir ce nouveau lieu !

Bref les travaux, au propre comme au figuré, sont bien lancés ; nous vous tiendrons régulièrement au courant de l’évolution de ce grand chantier (articles et vidéos vous permettront de suivre « cette nouvelle aventure »).

Élections aux URPS : 24 spécialités et 94 élus !

22 avril 2021

Les Spécialistes CSMF est le syndicat qui rassemble le plus de spécialités médicales parmi ses élus, mais aussi le plus de spécialités élus (hors plateaux techniques lourds = anesthésistes, chirurgiens, …).

Compte-tenu de la scission du 1er janvier 2020 avec les membres d’Avenir Spé partis au Bloc, c’est une promesse très forte pour l’avenir des Spécialistes CSMF !

Les Spécialistes CSMF : seul syndicat à être présent dans les 17 régions françaises

4 février 2021

Les Spécialistes CSMF sera le seul syndicat à être présent dans toutes les régions françaises. C’est sans aucun doute le signe d’un ancrage territorial très fort et d’un sentiment d’appartenance de tous les spécialistes à la maison CSMF. Il est intéressant de constater que les listes des Spécialistes CSMF regroupent toutes les spécialités médicales sans exception aucune. Les listes sont équilibrées quelles que soient les spécialités cliniques, techniques ou praticiens de blocs opératoires.

Le renouveau de la CSMF ; la construction d’un projet politique autour de l’innovation, de l’expertise, de la formation et de la coordination ne sont pas étrangers à cette mobilisation. Par ailleurs en recueillant les témoignages des candidats CSMF, nombreux sont celles et ceux qui veulent être associés à la construction de la Maison de tous les médecins libéraux pour laquelle œuvre le syndicat. L’union c’est la victoire ; la division la défaite.

Cette belle mobilisation doit forcément se retrouver dans les urnes.

Les spécialistes libéraux disent non à une nouvelle pénurie de masques !

24 septembre 2020

L’annonce faite par la DGS le 31 juillet dernier signifiant la fin du dispositif de la distribution des masques et équipements de protection individuels programmée la semaine du 28 septembre au 04 octobre a fait l’effet d’une bombe.

Cette décision unilatérale a été mal perçue par l’ensemble des professionnels de santé notamment les spécialistes libéraux qui avaient réclamé pendant plusieurs mois cet équipement afin de protéger leurs patients et de se protéger eux-mêmes afin de travailler dans les conditions optimales de sécurité.

Cette décision unilatérale ne fait que majorer l’inquiétude alors que l’on voit l’épidémie redémarrer et que personne ne sait dans quelles conditions nous allons pouvoir continuer à exercer dans les mois à venir.

Cette décision unilatérale reste difficile à comprendre après un Ségur de la santé ou Ségur hospitalier où la médecine de ville a été totalement oubliée et où nous attendions notamment une valorisation financière concernant les spécialistes libéraux les plus exposés.

Cette décision unilatérale nous fait quand même espérer que l’État pourrait à tout moment reprendre la main dès lors que l’état sanitaire l’exigera.

Les spécialistes libéraux ont besoin d’assurance pour continuer à soigner la population dans cette situation de pandémie dont personne ne connaît actuellement le devenir.

Recadrer le Ministre de la Santé !

10 septembre 2020

Étonnante lettre de cadrage de notre Ministre de la Santé, Olivier Véran, adressée au nouveau directeur général de la CNAM monsieur Thomas Fatome. A l’évidence, au-delà de la volonté du gouvernement d’atteindre son objectif numérique de CPTS du plan Ma Santé 2022, il y a le retour de ce dogme étatique qui consiste à mettre les médecins généralistes à la ville et les médecins spécialistes à l’hôpital : d’où cette lettre de cadrage qui ouvre la négociation pour un avenant conventionnel dont l’objet sera d’essayer une fois de plus de diviser les médecins libéraux…

La CSMF, syndicat poly-catégoriel, refuse, évidemment, de tomber dans ce piège d’un autre-temps aussi a-t-elle décidé, en total accord avec nos confrères généralistes, de ne pas négocier un avenant qui favoriserai un collège plutôt qu’un autre. L’avenant doit être source de progrès pour tous les médecins libéraux.

Lors de l’Université d’été de la CSMF, le week-end dernier, la langue de bois du Ministre de la Santé et le peu de marge de manœuvre laissé au nouveau directeur de la CNAM, nous incite à réécrire la lettre de cadrage d’Olivier Véran. Ceci sera fait dès cette semaine, une nouvelle lettre sera envoyée au ministre avec les objectifs de la CSMF dans l’intérêt de tous les médecins libéraux.